Je ne projette pas de être un grand connaisseur en vin, j’ai tout de même décidé de combler quelques lacunes dans le domaine en m’offrant mon premier cours d’oenologie. Il s’est déroulé à Paris, et c’était très différente de ce que j’imaginais. A bien y réfléchir, c’est assez amusant, en réalité. Je pensais que la dégustation se déroulerait au fond d’une cave pleine de bouteilles poussiéreuses. J’aurais cependant dû soupçonner que les cours d’oenologie n’aurait pas un si grand succès, dans ces conditions. L’atelier était évidemment lumineux et propre. Je craignais un peu de me retrouver avec de vieux pédants, mais il y avait des participants de tout âge, et le cours n’a pas été déplaisant du tout. L’oenologue nous a fait découvrir les types de vins (sec, souple, léger, fruité, corsé…). Ensuite nous avons attaqué la dégustation. Déguster dans un cours, ce n’est pas comme déguster chez soi : il y a des phases supplémentaires, comme celle consistant à renifler le vin. La dégustation débute avec le nez. Pour prendre un exemple, avant même de boire, on sent que le Vinho verde dégage une note d’iode. On s’initie au fait de le sentir, et on se surprend à distinguer des odeurs délirantes. Par exemple, des fragrances de fruits exotiques ! Pour ce cours, nous avons procédé à une dégustation à l’aveugle. Il ne s’agit pas de goûter son vin dans le noir, évidemment, mais à cacher l’étiquette de la bouteille (parce que savourer le vin dans le noir, ça poserait des problèmes de propreté). Une expérience plaisante, car l’on n’est pas influencé par le nom de domaine. Si vous avez aussi quelques lacunes dès qu’il s’agit de vin, c’est une expérience que je vous invite à essayer d’essayer. Ce cours d’oenologie était vraiment captivant.